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L’essor inattendu des Français sur le marché immobilier britannique post-Brexit : une opportunité à saisir ?

Brexit et immobilier : comment les Français deviennent les nouveaux rois du marché britannique

Depuis la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne en 2020, les pronostics étaient sombres pour les investisseurs étrangers. Pourtant, contre toute attente, les acquéreurs français profitent aujourd’hui de conditions inédites pour s’imposer sur le marché immobilier outre-Manche. Explications d’un phénomène qui défie les prévisions.

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Un contexte économique qui joue en faveur des Français

À première vue, le Brexit semblait devoir compliquer les transactions immobilières pour les Européens. Papiers administratifs supplémentaires, incertitudes juridiques, fluctuations monétaires… Pourtant, la réalité est tout autre. Plusieurs facteurs clés expliquent ce revirement :

- La dépréciation de la livre sterling : Depuis 2016, la monnaie britannique a perdu près de 15 % de sa valeur face à l’euro, rendant les biens immobiliers significativement plus accessibles. Un appartement à Londres ou une maison à Manchester coûte aujourd’hui bien moins cher qu’il y a cinq ans pour un acheteur français. - Des taux d’intérêt attractifs : Malgré la hausse récente des taux directeurs, le Royaume-Uni maintient des conditions de crédit plus avantageuses que beaucoup de pays européens, notamment pour les résidents non-britanniques. - Un marché en suroffre : La demande locale a ralenti dans certaines régions (notamment en dehors de Londres), créant des opportunités pour les investisseurs étrangers. Les vendeurs sont plus enclins à négocier, et les délais de transaction se raccourcissent.

> « Le Brexit a créé un choc initial, mais il a aussi ouvert une fenêtre d’opportunité pour les acheteurs français. Les prix sont alignés sur un pouvoir d’achat européen renforcé par la faiblesse de la livre. » > — Économiste spécialisé en marchés transfrontaliers

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Où investir ? Les régions britanniques qui attirent les Français

Tous les territoires ne se valent pas. Voici les zones où l’afflux d’acheteurs français est le plus marqué, avec leurs spécificités :

| Région | Atouts majeurs | Prix moyen (2024) | |---------------------|-------------------------------------------------------------------------------|----------------------------| | Londres | Stabilité locative, potentiel de plus-value, attractivité internationale | 6 000 £/m² (centre) | | Manchester | Croissance économique, loyers élevés, projets d’infrastructures | 3 200 £/m² | | Édimbourg | Qualité de vie, marché étudiant dynamique, fiscalité locale avantageuse | 3 800 £/m² | | Cornouailles | Résidences secondaires, cadre naturel, exonérations fiscales pour certains biens | 2 500 £/m² | | Birmingham | Prix abordables, développement des transports, demande locative forte | 2 800 £/m² |

Conseil d’expert : Les villes universitaires (Oxford, Cambridge, Bristol) offrent des rendements locatifs stables, tandis que les zones côtières (Brighton, Bournemouth) séduisent pour des investissements touristiques.

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Les pièges à éviter pour un achat réussi

Si les opportunités sont réelles, certains écueils persistent. Voici les erreurs à ne pas commettre :

Vérifier la fiscalité locale : Les règles diffèrent selon les nations constitutives (Angleterre, Écosse, Pays de Galles). Par exemple, l’Écosse applique des taxes supplémentaires sur les résidences secondaires.

Anticiper les frais annexes : Frais de notaire (plus élevés qu’en France), taxes de stamp duty (jusqu’à 12 % pour les biens supérieurs à 1,5 M£), et coûts de gestion locative doivent être intégrés au budget.

Choisir le bon statut juridique : Acheter en nom propre ou via une société (SPV) ? La deuxième option peut optimiser la fiscalité, mais complexe à mettre en place sans accompagnement.

Se méfier des biens « trop bon marché » : Certaines zones en déclin industriel (ex : nord de l’Angleterre) proposent des prix très bas, mais avec un risque de dépréciation ou de vacance locative.

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Témoignages : des Français qui ont saisi leur chance

Sophie, 38 ans, propriétaire à Brighton : « Nous avons acheté une maison en 2022 pour 350 000 £, soit 20 % moins cher qu’en 2019 grâce à la livre faible. Aujourd’hui, nous la louons 1 800 £/mois à des étudiants – un rendement brut de 6 % ! »

Thomas, 50 ans, investisseur à Manchester : « Je craignais les complications post-Brexit, mais mon avocat britannique a tout géré à distance. Les loyers couvrent largement mon crédit, et la valeur du bien a déjà progressé de 8 % en deux ans. »

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Perspectives 2024-2025 : faut-il sauter le pas ?

Les experts s’accordent sur un point : le marché britannique reste attractif, mais la fenêtre se referme progressivement. Voici les tendances à surveiller :

- Remontée possible de la livre sterling : Si l’économie britannique se redresse, le change pourrait devenir moins favorable. - Durcissement des règles d’immigration : Les séjours prolongés pour gérer un bien pourraient être restreints. - Hausse des taux d’intérêt : La Banque d’Angleterre pourrait maintenir une politique monétaire restrictive, impactant les crédits.

Notre verdict : Pour les acheteurs prêts à agir rapidement, 2024 est une année charnière. Les prix restent compétitifs, les rendements locatifs solides, et les procédures, bien que plus lourdes qu’avant le Brexit, restent gérables avec un bon accompagnement.

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En résumé : 3 raisons d’acheter au Royaume-Uni en 2024

  1. Un pouvoir d’achat renforcé grâce à un euro fort face à la livre.
  1. Des rendements locatifs élevés (4 à 7 % brut dans les grandes villes).
  1. Un marché moins concurrentiel qu’en France, avec des marges de négociation.

💡 Pour aller plus loin : Consultez notre guide complet sur l’achat immobilier au Royaume-Uni après le Brexit (lien fictif) ou contactez un expert en investissement transfrontalier.

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Crédit photo : CartoImmo (illustration)